Rendez-vous mensuel consacré à la photographie à l’ADAGP.
Les troisièmes mercredi du mois, l’ADAGP accueille régulièrement dans son auditorium l’association Gens d’Images pour des ateliers consacrés à la photographie. Ce soir, retrouvez la photographe Flore en direct sur YouTube.
L’ADAGP s’est associée à Gens d’Images en 2019 pour soutenir cette association dans l’organisation et la communication du Prix Nièpce.
Destinée à valoriser la photographie de la scène française, cette collaboration se prolonge à travers la mise en place d’ateliers organisés par Gens d’Images à l’ADAGP.
Mercredi 16 décembre: FLORE, Prix Nadar 2020
À travers des images propices à la rêverie, la photographe FLORE explore le sentiment de l’enfance enfoui en chacun de nous et décèle son écho dans des paysages et des situations poétiques qu’elle réussit à capter. Plusieurs fois, elle est allée sur le terrain de ses souvenirs de voyage où, enfant, elle vivait l’émerveillement de la découverte et la féerie du lointain. Peu à peu, se sont joints dans son travail, comme un voisinage naturel, des artistes d’hier.
En témoigne son travail le plus récent autour de l’écrivaine Marguerite Duras qui, à l’instar des grands-parents de FLORE, a vécu en Indochine et a nourri un imaginaire autour de l’essence profonde des lieux. Ce travail de FLORE est justement exposé en ce moment, jusqu’au 31 janvier 2021, à l’Académie des beaux-arts à Paris (pavillon Comtesse de Caen, entrée libre).
Lors de cette rencontre, nous évoquerons ces chemins d’enfance qui jalonnent l’œuvre de la photographe. L’éditrice et directrice de la galerie éponyme Clémentine de la Féronnière interviendra aussi afin d’échanger sur le dernier livre de FLORE qu’elles ont réalisé ensemble et qui a reçu le Prix Nadar 2020.
Atelier du mercredi 20 novembre 2019 : Stephen Dock.
Loin des représentations factuelles des conflits, le travail de Stephen Dock questionne les limites du photo-journalisme jusqu’à l’engagement même du photographe.
Les clichés de la guerre fascinent autant qu’ils dégoûtent et, pourtant, « la guerre n’est pas un fait divers ». Au coeur des combats ou après la débâcle, comment témoigner de ce que sont et deviennent habitants et sociétés ?
Stephen Dock revient sur un parcours singulier initié il y a une dizaine d’années, du photo-journalisme à la photographie documentaire, de l’actualité chaude des conflits à des réflexions plus atemporelles sur la diffusion et l’utilisation des images de guerre.
Cette rencontre sera modérée par Philippe Guionie, photographe, enseignant et directeur de la Résidence 1+2 à Toulouse.
Entrée libre dans la mesure des places disponibles.
Merci de présenter votre carte d’adhérent ou cette invitation à l’entrée.
Atelier du mercredi 16 octobre : Nicolas Henry
Un atelier consacré au photographe plasticien Nicolas Henry, qui réalise cette grande exposition en plein air, dédiée aux personnes accompagnées et accueillies par l’association Emmaüs, « une exposition pour donner le goût des autres ».
Atelier du mercredi 18 septembre : Un travail humain – Le tirage photographique
Comment naissent les images ?
On imagine plutôt bien le photographe, ses appareils, la prise de vue. Mais la touche finale, le tirage, reste davantage plongé dans l’obscurité et la technique. C’est pourtant bien cette étape décisive qui ajoutera ou non de la chaleur, de la profondeur, un souffle à l’image.
Gérard Issert, du Laboratoire Granon Digital, révèle depuis plus de 10 ans les photographies de talents émergents, d’artistes confirmés, jusqu’à celles de l’épatante Agnès Varda. Pour lui, il y a avant tout une rencontre, puis un travail qui réside dans l’humain.
Pour éclaircir son savoir-faire, trois photographes de talent feront part de la naissance de leurs images en dialogue avec Gérard :
Grégoire Korganow, photographe, vidéaste, éditeur et journaliste, à l’origine de la série « Père et Fils » qui a fait le tour du monde, un travail personnel sur le corps, la mise à nu de cette relation « père-fils », le contact des peaux, les regards.
Celine Croze, photographe, opératrice de cinéma et vidéaste, lauréate du Festival In Cadaqués 2019, pour sa série « Siempre que estemos vivos nos veremos » (Tant que nous serons en vie, nous nous verrons), qui relie la violence qu’elle a rencontrée en Amérique Latine à la fragilité des corps.
Et le photographe uruguayen, Gustavo Ten Hoever qui depuis 1992 dresse une chronique belle et étrange des peuples autochtones de la forêt amazonienne.
Cette rencontre était modérée par Caroline Henry, photographe, cinéaste et productrice.
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Cartouche : © FLORE