Droits des photographes : «Une photo, ça se paie.» se poursuit en 2023

Elle est portée par : l’ADAGP, les Agents Associés, le CLAP, Les Filles de la Photo, France PhotoBook, le réseau Diagonal, la Saif et l’Union des photographes professionnels (UPP).

Afin de mieux faire respecter le droit d’auteur des photographes, « Une photo, ça se paie. » met l’accent sur trois aspects majeurs :  

Faire changer les pratiques vis-à-vis des crédits 

Alors même que seules 3 % des photos publiées en ligne sont créditées, selon une étude de l’ARCOM (juin 2022), créditer une photo, c’est reconnaitre le travail des photographes et leur statut d’artistes-auteurs. 

Mettre fin à la “DR-isation” des images 

Cette mention est apparue afin de permettre aux éditeurs ou à des tiers l’utilisation d’œuvres dites « orphelines » (celles dont les auteurs n’ont pu être identifiés ou retrouvés après des recherches sérieuses et avérées, les droits étant alors provisionnés). Or, la tendance est à l’abus depuis plusieurs années et les photographes pâtissent de cette pratique largement adoptée, les sommes à reverser n’étant plus consignées. 

Réveiller les consciences sur la problématique des métadonnées

Trop souvent négligées et même écrasées par certains sites et plateformes, les métadonnées renferment des informations correspondant à des standards définis par l’IPTC (International Press Telecommunications Council) et qui, de ce fait, sont communément appelés « champs IPTC ». Ces champs peuvent accueillir des informations telles que le nom et la qualité de l’auteur et du titulaire des droits sur l’œuvre, les restrictions d’utilisation, la date de création de l’œuvre, son lieu de création, sa description, etc. 
Ecraser les métadonnées, c’est priver l’image de sa carte d’identité, et l’auteur, de ses droits. 

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