Recentrer le (juste) combat
Marie-Anne Ferry-Fall et le conseil d’administration de l’ADAGP regrettent la polémique lancée récemment autour de la fresque de l’artiste Hervé Di Rosa célébrant l’abolition de l’esclavage, visible depuis 1991 dans les couloirs de l’Assemblée nationale.
Répondant à un appel à projet, l’artiste avait souhaité mettre en lumière deux moments de l’histoire législative française particulièrement importants à ses yeux : le droit de vote pour les femmes et l’abolition de l’esclavage.
Hervé Di Rosa les a traités en suivant sa sensibilité artistique personnelle, utilisant une iconographie devenue caractéristique de son œuvre.
Nous regrettons que presque 30 ans après, cette œuvre soit utilisée pour dénoncer un prétendu propos « raciste et colonialiste » qu’elle ne porte à l’évidence pas – bien au contraire – et serve de prétexte à une polémique artificielle sur la représentation des personnes noires dans l’art. Nous espérons que cette polémique, amplifiée par les réseaux sociaux, retrouvera sa juste mesure et que les évocations d’événements historiques permettront aux générations futures de se libérer des entraves passées.
Visuel : Hervé Di Rosa © Adagp, Paris, 2019
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